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Place Hôtel de Ville, 8020 Soliman, Tunisie
Soliman, C’est un prénom : celui d’un notable turc qui, vers 1600, entre en possession d’un henchir (domaine) situé à l’emplacement de l’actuelle ville, venue se substituer à l’antique Gummi.
Son importance, Soliman l'acquise au XVIIème siècle avec l'installation d'une colonie de réfugiés andalous qui en firent un centre agricole prospère et dotèrent la ville des attributs de l'urbanité (mosquées, écoles, marché, café, petite médina) et mirent également l’accent sur l’architecture (belles demeures citadines, rues pavées, passages voûtés).
Aujourd’hui la grande mosquée de rite malékite (le plus courant en Tunisie), remarquablement restaurée par l’Institut national du patrimoine (assemblage de matériaux d’origines diverses et de styles harmonieusement recomposés), et son minaret carré témoignent de la grandeur de la ville. Le toit de la salle de prière est couvert de tuiles andalouses demi-rondes. Son mihrab, voûté en coquille, est entouré d’une décoration de rinceaux sculptés polychromes.
Toute proche, la mosquée de rite hanéfite (rite pratiqué dans les villes de colonisation turque), qui se distingue par son minaret octogonal, a été érigée à la même époque. Elle a été entièrement reconstruite à la suite des bombardements subis lors de la dernière guerre mondiale.
Non loin de la grande mosquée, la place du marché est devenue la grande terrasse d’un café. Tous s’y retrouvent en groupes. Une ancienne fontaine, élégante mais aujourd’hui hors service, est toujours là, témoin du passé…
Construite volontairement sans minaret, la mosquée fortifiée Blida se situe dans une ruelle perpendiculaire à la placette. Aujourd’hui, elle fonctionne comme oratoire (masjed) et garde jalousement derrière ses murs épais le mystère du tunnel qui, dit la tradition orale, conduit jusqu’au ribat aghlabide de Sidi Jehmi, situé en bord de mer, à plusieurs kilomètres de là.
Soliman nous réserve encore au détour des ruelles quelques passages voûtés (des sabâts), des encadrements de portes sculptés
Son importance, Soliman l'acquise au XVIIème siècle avec l'installation d'une colonie de réfugiés andalous qui en firent un centre agricole prospère et dotèrent la ville des attributs de l'urbanité (mosquées, écoles, marché, café, petite médina) et mirent également l’accent sur l’architecture (belles demeures citadines, rues pavées, passages voûtés).
Aujourd’hui la grande mosquée de rite malékite (le plus courant en Tunisie), remarquablement restaurée par l’Institut national du patrimoine (assemblage de matériaux d’origines diverses et de styles harmonieusement recomposés), et son minaret carré témoignent de la grandeur de la ville. Le toit de la salle de prière est couvert de tuiles andalouses demi-rondes. Son mihrab, voûté en coquille, est entouré d’une décoration de rinceaux sculptés polychromes.
Toute proche, la mosquée de rite hanéfite (rite pratiqué dans les villes de colonisation turque), qui se distingue par son minaret octogonal, a été érigée à la même époque. Elle a été entièrement reconstruite à la suite des bombardements subis lors de la dernière guerre mondiale.
Non loin de la grande mosquée, la place du marché est devenue la grande terrasse d’un café. Tous s’y retrouvent en groupes. Une ancienne fontaine, élégante mais aujourd’hui hors service, est toujours là, témoin du passé…
Construite volontairement sans minaret, la mosquée fortifiée Blida se situe dans une ruelle perpendiculaire à la placette. Aujourd’hui, elle fonctionne comme oratoire (masjed) et garde jalousement derrière ses murs épais le mystère du tunnel qui, dit la tradition orale, conduit jusqu’au ribat aghlabide de Sidi Jehmi, situé en bord de mer, à plusieurs kilomètres de là.
Soliman nous réserve encore au détour des ruelles quelques passages voûtés (des sabâts), des encadrements de portes sculptés